Quels enjeux, quels usages et quelles pratiques ?
L’arrivée de l’IAG (Intelligence artificielle générative) en enseignement supérieur suscite des réactions diverses allant de la méfiance à une intégration progressive dans les pratiques pédagogiques. Son expérimentation avance très vite et est très diversifiée en fonction des contextes institutionnels. Partant de l’hypothèse que son intégration dans les pratiques devient inévitable, plusieurs institutions se dotent déjà de politiques encadrant les usages, accompagnent les enseignant·es dans le développement de leur appropriation et guident les étudiant·es dans son usage légitime. Cependant, les expériences récentes montrent que l’accès à l’IAG ne garantit pas sa plus-value pédagogique et que son usage gagne à être encadré par une approche collective et individuelle raisonnée.
Qu’en est-il dans les différents aspects de l’enseignement en architecture ? Qu’il s’agisse des enseignements théoriques et pratiques ou des enseignements de projet (ateliers/studios), comment cette nouvelle technologie pourrait-elle influencer notre manière d’apprendre, d’enseigner et d’évaluer ? C’est à l’exploration de cette question que le séminaire vous invite, que vous soyez enseignant·e, enseignant·e-chercheur·euse, doctorant·e ou ingénieur·e pédagogique.
Pré-programme
L’architecte et l’algorithme : mécanisation, automatisation, génération,
conférence inaugurale de Philippe Marin
Lauréat de la bourse de Recherche en Architecture et Paysage de la Caisse des Dépôts et Consignations en 2016, il travaille sur l’utilisation des outils numériques dans le processus de conception. Il étudie comment les concepteurs interagissent avec ces outils et explore les théories de la créativité assistée par ordinateur. Il s’intéresse particulièrement à l’intelligence artificielle en architecture, à la modélisation paramétrique et générative, et à la fabrication numérique et robotique, de la conception à la production.
Conférence plénière – Philippe Marin, Professeur HDR, à l’ENSA de Grenoble (ENSAG-UGA) et directeur du laboratoire Méthodes et Histoire de l’Architecture (MHA).